Vertiges...

 Je peins pour me sortir de mon coma, sortir du néant pour me diriger vers la vie. J'ai choisi de prendre cette direction il y a quelques mois au lieu de sombrer et  je m'accroche à ma peinture comme je m'accroche à la vie, à ce qu'il reste de vie dans ce naufrage que j'ai traversé avec cet épisode terrible de mon existence. Croiser des destins  que j'admire et qui me font envie m'apporte l'étincelle de vie dont j'ai besoin pour continuer à survivre. Et j'espère que cette énergie positive se retrouvera et se transmettra dans  chaque traits de crayons et chaque coups de pinceaux de mes tableaux. V.D

             Cette photo me donne le vertige.... Il faut que je songe à lever le pied...

Encadrer ses toiles

J'ai trouvé un excellent site internet qui explique la manière de construire un cadre avec un dos protecteur  ( le gage d'un encadrement de qualité) pour les châssis afin de les mettre en valeur bien sûr mais aussi de les rendre plus résistants. D'où l'importance de biens choisir ses tasseaux avec une feuillure suffisamment profonde pour que le châssis soit bien fixé dans le cadre.
C'est le meilleur site au niveau de la qualité de l'information que j'ai trouvé pour l'instant...V.D
 http://preservart.ccq.gouv.qc.ca/documents/EncadrPeint_fr.pdf

Et voici un pas à pas pour réaliser ses cadres soi-même :
http://www.castorama.fr/documents/pdf/JR30_07.pdf

Pourquoi ce sujet?

Margaret Hamilton, informaticienne et mathématicienne, qui fut directrice du département  pour les missions du programme Apollo de la Nasa.

Si ce projet de peindre des femmes à la personnalité d'exception dans le monde, me tient particulièrement à cœur,  ( en dehors des raisons personnelles qui y sont liées), et si j'y mets tout mon investissement, c'est aussi parce qu'en peignant l'expression de leur visage en essayant d'être la plus proche de la vérité et donc en étant la plus sincère possible ainsi qu'en me documentant sur leur histoire, c'est  comme si leur vie venait un peu croiser la mienne. Leurs destins et personnalités hors normes me fascinent car leur réussite tient de l'exploit si on compare par rapport aux destins masculins  dont l'histoire existe depuis des millénaires. C'est aussi pour cela que je n'ai pas forcemment choisis des femmes dont on a déjà beaucoup parlé, ou que, dans le cas celles qui sont vraiment célèbres par de multiples hommages qui ont déjà été faits, j'essaie  en optant, pour un angle de vue particulier, de sortir des images d'épinal. C'est la première fois que je peint des portraits avec lequels j'ai une relation affective. Toutes ses femmes ont été des pionnières dans leur domaine et ont osé ouvrir des portes,  d'où l'importance de mieux les connaître pour  que chacune de ces femmes d'exception montrent des voies qu'il est possible de suivre et donnent de l'assurance pour les générations à venir car des chemins ont désormais été tracés. Vie d'Ailes.

Une expo pour échanger avec le public dans un mois

Sinon je suis allée dans mon association où je vais peindre deux fois par semaine, cet après midi, et  j'ai terminé une toile, de ce que je considère comme une remise en main. Il y avait une réunion à laquelle j'ai assisté, afin de faire le point sur les projets et les sujets de préoccupation des adhérents. Le plus intéressant pour moi, c'est une exposition du lundi 13 au vendredi 17 novembre à l'Université du Maine  qui sera organisée par des étudiants. Je pense apporter quatre ou cinq toiles pour cette exposition commune. Ce qui sera  positif, c'est que  je devrais tout préparer tout seule sans avoir l'avis de qui que ce soit, au niveau du choix des toiles ou du discours que j'aurais à dire. Ce sera une excellente préparation pour mon discours de l'exposition Femmes d'Exception ( il y aura egalement une exposition intermédiaire mais pour l'instant on en est pas encore là). Ce sera donc un vrai galop d'essai et une manière d'aller à la rencontre du public avec ma manière de faire, avec ses insuffisances et ses qualités. V.D

A méditer...

Inutile de se faire du mal inutilement pour des choses ou des gens qui n'en  valent pas la peine.

Nouveau matériel...

Je suis allée faire le plein de toiles et de peinture hier dans un magasin spécialisé. J'ai changé de modèle de toile et pris quelque chose de plus résistant ( j'ai déchiré une toile hier), j'ai acheté de somptueuses peintures à l'acrylique et du gesso, utile pour enduire mais aussi pour faire des retouche et que la peinture accroche bien ( j'ai choisi une base d'acrylique pour recouvrir de lavis de peinture à l'huile afin de donne de la profondeur et du relief). Je suis épuisée, je me laisse pas un temps de pause. Je ne suis même pas allée à la 25eme heure du livre, alors que j'y vais tous les ans. Peindre me réconforte, ainsi que d'expérimenter du nouveau matériel plus pro. J'ai vu une peinture de Valentina Terechkova, le portrait est superbe, je me dois d'être à la hauteur, enfin de faire mon maximum. V.D.

Un portrait de Valentina

Mon travail avance...

 Concernant l'expo, enfin, j ’ai commencé à peindre mon premier tableau jeudi dernier ( le 28 septembre) ( j’ai commencé par Barbara),et toute la semaine j’ai commencé à trouver un rythme de croisière...Hier soir j’en était à dix esquisses sur toiles avec un premier lavis à l’acrylique je vais explorer cette technique et la mélanger avec la peinture à l’huile afin de créer un volume particulier j'apporte des retouches jours après jours, j'en peint plusieurs en même temps, de manière à changer de toiles souvent et de prendre du recul. Ne pas peindre un tableau d'une traite. Pendant que tout ça est en chantier j'en profite pour réfléchir à la communication et je cherche de bonnes idées qui apporteraient de nouvelles pièces à l'édifice...... Comme d’y ajouter des symboles positionnés “dessous” où “ au dessus” du portrait afin d’illustrer ce que cette femme a apporté l’ humanité ou en terme d’avancée pour la condition féminine. Je dois assez rapidement aller faire le plein en matières premières, il ne me reste que deux toiles. A suivre.... Vie d'Ailes.

Pas folle la guêpe! Quand la nature nous fascine...

                        Pas folle la guêpe! Quand la nature nous fascine...

Parfois complètement géométrique, parfois irrégulière, imprégnée de phéromones, et servant d'émetteur de vibration au moindre souffle de vent ou de présence étrangère, la toile de l'araignée, souvent peu visible, lui permet d'être un redoutable prédateur d'insectes. En voyant une petite guêpe s'approcher d'elle on se dit qu'elle va en faire un vrai festin, le petit dard ne faisant guère le poids en comparaison avec les crochets venimeux de l'araignée. La guêpe continue pourtant de voler et de s'approcher de l'araignée et la touche quelques instants. Puis elle reprend sa route et continue son vol en s'éloignant. Tout cela est très banal, mais c'est en réalité le début d'un scénario au dénouement écrit d'avance. L'araignée se met alors à adopter une drôle d'attitude : elle commence à tisser une toile qui ne ressemble pas à ce qu'elle fait d'habitude. Sa toile est beaucoup plus solide ( jusqu'à 40 fois) et elle passe beaucoup de temps à la tisser, c'est la toile que les araignées réservent à leur période de chasse ou de mue car le soleil se reflétant sur les fils de soie, les oiseaux voient un "obstacle".
Scénario de science fiction...
Mais la réalité est que cette araignée ne mue pas, et ne chasse pas non plus et pourtant ses jours sont comptés, elle est même train de mourir et de se vider de sa substance vitale. Et elle continue son travail, malgré cela. Et redouble même d'effort. Et curieusement elle tisse une sorte de cocon. Pour se protéger et sauver sa peau? Non tout est déjà fini et l'échéance est parfaitement orchestrée dans le temps. Une petite larve est déjà née. De la guêpe qui s'est approchée de l'araignée, il y a peu. Où est-elle cette larve ? Dans le ventre de l'araignée, dans lequel la guêpe ( brrrr, j'en aie des frissons dans le dos) et se nourrit de la substance de leur hôte ( hémolymphe) et commence à "ordonner" à l'araignée de se lancer dans la construction de cette drôle de toile. Quand la tâche sera achevée la larve ayant vidée l'araignée élira son domicile dans le cocon. Comment une larve de guêpe peut elle fait agir l'araignée comme elle l'entend? En lui injectant une hormone similaire à celle que l'araignée produit lors de sa mue ce qui conditionne son comportement. Je trouve cela fa-sci-nant. Le scénario est digne d'alien, et une source d'inspiration pour la science fiction...Comme si les araignées ne nous (me?) faisaient pas assez frémir comme ça, il faut en plus qu'elle portent des larves de guêpes parasites alors qu'elles sont moribondes....
On a pu entendre des choses particulièrement intéressantes ce week-end, lors des 10 ans de cours et jardins, avec la présence d'intervenants et notamment Nicolas Morel, le conservateur du Musée Vert dans les jardin de la cathédrale. Aussi, le Vieux-Mans s'était métamorphosé en marché au fleurs avec des réalisations saisissantes comme ce champs de pensées sur la place du Hallai. J'ai cherché un peu partout la marraine de la manifestation, la cheffe d'orchestre mancelle, Claire Gibault, pour la voir en chair et en os, et, pourquoi pas, la photographier moi-même étant donné qu'elle fait partie des Cinquante femmes à la personnalité d'exception que je veux peindre et exposer. Sans succès. Vie d'Ailes.
                   "La ferme des animaux"

Ce n'est pas celle d'Orwell, loin de là : ceux-ci ne risqueront pas de s'échapper...Sur le chemin du retour, arrivée sur la place de la république, il y a des barnums partout et de solides enclos. Il y a une arche de chaque côté de la place où il est écrit Ferme Naturell'Mans. Je ne sais si c'est du au soleil mais il a un monde fou. En fait ce sont des agriculteurs qui se réunissent tous les ans, depuis 8 ans, afin de parler aux gens de leur métier. Les mômes sont ravis d'aller caresser, les ânes et les vaches au doux regard, s'approcher avec curiosité les chèvres et moutons, ainsi que les poules, les canards ( tous jeunes et tellement mignons) dans le même enclos qu'un lapin gras et immobile. TOUS sont immobiles. Les canetons sont blottis contre leur mère, les moutons, les ânes détournent un peu la tête quand on leur tend la main, et tentent maladroitement de boire, la vache et son petit ne bouge pas d'un battement de cil. Il n'y a que les cochons qui n'ont pas de "problème de relation" apparemment. Quand on dit que c'est l'animal le plus près de l'homme... Les autres ne sont vraiment pas à leur aise dans leur deux mètres carrés entourés de créatures bruyantes. J'aime à penser qu'il fut une période de l'Histoire de l'Humanité, où l'être humain se nourrissait d'animaux "morts" comme le préconisent les anti-spécistes) et de cueillette. Le tout végétal, ça ne me poserait guère de problème, avant mes quinze je n'ai connu que ça ainsi que le 100% bio. Quand on sait comment elles vont finir, ça met mal à l'aise ( et ce n'est pas Brigitte qui dira le contraire).
                       Quand l'animal était l'égal de l'homme (enfin presque)
Pour la petite anecdote, il faut savoir que les animaux ont intéressé de nombreux historiens pour leur lien avec l'homme dans l'histoire de l'humanité. "Certains animaux ont une histoire" , affirme le journaliste Jean-Philippe Noël, qui a écrit un ouvrage sur le sujet. Si l'Egypte ancienne leur voue un vrai culte, dans nos pays occidentaux, nous avons cultivé un lien avec l'animal très variable et fluctuant dans l'histoire. Le rapprochement entre l'animal et l'être humain commence avec l'élevage et les premiers animaux domestiques. Au Moyen-Age, l'animal était l'égal de l'homme et on les considérait comme doué d'intelligence, de sensibilité et on leur manifestait parfois un certain respect comme envers le gibier par exemple ( et encore bien plus tard) . Plus surprenant et pourtant c'est tout à a fait vrai : des animaux ont fait l'objet de nombreux procès lors de cette période de l'Histoire marqué un très fort pouvoir de la religion. On connaît le relationnel médiéval lié au chat. Mais dans ces procès, c'était les tribunaux laïcs qui allaient jusqu'à punir les animaux domestiques comme les vaches, chèvres, chevaux porcs qui pouvaient être condamnés à la mutilation, à l'excommunication, ou à la peine de mort. Les tribunaux religieux eux se chargeaient des rongeurs et des insectes et pratiquaient alors à des exorcismes. Un traité "Poursuite criminelle et peines capitales des animaux" a même été écrit. On a répertorié plus de 200 procès d'animaux à cette période. Le fait que les animaux vivaient dans les rues est sans doute pour quelque chose peut être à cause de la promiscuité mais aussi parce qu'ils étaient considérés responsables d'accident de la circulation. L'homme était sans doute plus vulnérable et dominé par la peur. Au Moyen-Age on fait des animaux de reflet de l'homme. Ce serait à partir de notre religion monothéiste que la place de l'animal a commencé à se dégrader, la période Napoléonienne leur ayant définitivement enlevé toute " qualité humaine". Plus récemment Hubert Reeves fait partie des personnalités qui se sont prononcé pour une évolution du statut animal.
A noter : une interview passionnante du journaliste Jean-Philippe Noël est à écouter sur la radio Cartable FM ( Le Mans), fréquence : 93.3.
Concernant l'expo, enfin, j'ai commencé deux tableaux à l'acrylique, ils sont loin d'être terminés mais j'apporte des retouches jours après jours, j'en peint plusieurs en même temps, de manière à changer de toiles souvent et de prendre du recul. Ne pas peindre un tableau d'une traite. Pendant que tout ça est en chantier j'en profite pour réfléchir à la communication et je cherche de bonnes idées qui apporteraient de nouvelles pièces à l'édifice...A suivre.... Vie d'Ailes.
A noter : les prédateurs sont de sortie au Musée Vert, jusqu'au 31 juillet 2018, 204, avenue Jean-Jaurès, au Mans, du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 18h, les dimanches de 14h à 18h, tarif : 3 € ( demi-tarif le dimanche), gratuit pour les moins de 18 ans, les étudiants et les demandeurs d'emploi

Mon nounou et l'histoire de ses congénères

Je le voie roulé en boule sur mon lit avec ses petites pattes pour lui cacher les yeux de la lumière : il est adorable et son sommeil paisible fait envie quand on voit ce qu'on doit supporter au quotidien dans notre vie d'humain. Et pourtant, dans l'Histoire, sa place n'a pas toujours été enviable. Hier, lorsque j'attendais chez le médecin ( j'ai attendu une heure et demi!) j'ai lu le magazine Ca m'intéresse qui proposait pour titre sur sa Une : " Comment les chats ont conquis l'humanité". Et ce qu'on apprend est parfois surprenant. Leur histoire commence réellement dans l'Egypte ancienne 3000 ans avant Jésus-Christ, où les chats étaient choyés comme des divinités. Il connaît aussi des heures de gloire en tant que compagnons des pauvres dans l'agriculture où il débarrasse des rongeurs et des serpents.
Puis il deviens objet de haine et de mépris. A cause des Romains, et en général des latins qui ont moqué le culte des peuples du Nil envers les chats. Il est même dit qu'ils "préfèreraient les pires tortures plutôt que de poser la main sur un chat". Les Egyptiens pensent que la femelle est une "bonne mère très fertile et aimante", les Romains en font un monstre de luxure cherchant à tout pris la compagnie des mâles pour assouvir sa soif de sexe. Les prostituées sont comparées à la femelle du félidé.
L'image du chat : reflet de l'état de notre société
Au moyen-âge il faut admettre qu'une partie de la population (les penseurs de l'église) avancent des idées similaires, où là ce n'est plus la prostituée mais la femme en général qui est alliée à notre petit félin : "Le Chat aime s'approcher du feu et se brûle come la femme met en péril sa vertu en s'approchant trop près des hommes". (.....). Au plus fort de l'inquisition, entre le XIII e et le XVI e siècle le félin devient l'incarnation du mal absolu, le compagnon des sorcières, et le diable incarné ( les artistes le représente souvent au pied de Judas). Puis il devient utile, en cas de disette et il redevient en vogue avec les chats de race très appréciés des musulmans. Il faudra attendre la Révolution Française pour que le chat deviennent synonyme de liberté et sois flatté de son " indépendance et de n'avoir jamais pu être réduit à l'état de servitude". Le chat devient subversif surfe avec les anarchistes et bien sûr les artistes ( "Blues pour un chat noir" de Boris Vian).
Au final nos rapports avec le chat en disent long sur l'état de notre société, et c'est ce qui est à retenir.
Vie d'Ailes.
 A consulter : une histoire du chat, de l'Antiquité à nos jours, de Laurence Bobis.

Ll'humilité de barbara

"Je ne suis pas une grande dame de la chanson, je ne suis pas une tulipe noire, je ne suis pas poète, je ne suis pas un oiseau de proie, je ne suis pas désespérée du matin au soir, je ne suis pas une mante religieuse, je ne suis pas dans les tentures noires, je ne suis pas une intellectuelle ,je ne suis pas une héroïne, je suis une femme qui chante". Barbara (Février 1969.)
Jacques Brel qui lui avait demandé de jouer dans son film avait confié qu'il était un peu amoureux...
ce que j'adore chez elle c'était son humour dévastateur...

Sur mes lèvres...Ou une histoire d'amour entre deux marginaux

Hier j'ai regardé Sur mes lèvres un film de Jacques Audiard avec Emmanuelle Devos et Vincent Cassel. Et j'ai été exceptionnellement surprise par le jeu d'acteurs où on découvre l'univers de l'un puis de l'autre. Carla est malentendante et secrétaire dans une entreprise. Paul est un stagiaire qui sort de taule et doit se réinsérer. Plus ou moins tête de turc de sa boite, Carla se plie en quatre pour que Paul reste malgré son absence complète de qualifications. A la grande satisfaction et stupéfaction de celui qui est en charge de veiller à sa bonne réintégration. Ce film existe grâce ces deux rôles magistraux. Novice du monde de l'entreprise Paul doit composer tout un personnage qu'il n'est pas. Puis Paul est rattrapé par son passé et doit travailler dans une boite de nuit, en plus de ses heures aux bureau. C'est alors Carla qui fera une enjambée dans le milieu de Paul. Carla et Paul sont tous les deux des marginaux rejetés de la société et c'est ce qui nous rends attendrissants. Tout au long du fil se noue une attraction très forte entre nos deux personnages, où au final celui qui manipule n'est pas forcément celui qu'on croit, de même celui qui a la personnalité la plus obscure ou celui qui est le plus fragile. C'est la construction des personnalités de Carla et de Paul qui les rends fantastiques. Carla est frustrée, elle fait des pieds et des mains pour trouver un homme, elle est coincée et intelligente, mais elle n'est pas encore née : elle se rends bien compte que ses collègues se paient sa tête et elle construit presque un piège autour de Paul. Il pense alors qu'elle cherche une brève aventure. Non elle veut être aimée. Paul a une personnalité frustre, taillée à la serpe et il est beau gosse. Chez Carla, malgré ses airs de petit fille modèle, c'est une personnalité machiavélique qui se réveille, quand elle devient femme. Quand ils prennent la fuite tous les deux on est étonné de voir un tel rapprochement pour deux personnalités si éloignées. Et encore plus lorsque Carla finit par tout orchestrer. Mais le film nous tient en haleine et nous touche pendant deux heures sans qu'à un seul moment on ne déconnecte de ce film parfaitement construit. Vie d'Ailes.

Le bonheur quelle direction?

Demain je vais aller voir ma grand-mère...j'ai eu un gros coup de cafard quand suis allée peindre au GEM la semaine dernière. Ils utilisaient des feutres fluos. Ca m'a fait repenser quand j'avais demandé à mon père en CP pour qu'il m'achète les mêmes que mes copines....ca m'a rendue nostalgique. On dit qu'il faut se respecter, moi je dit qu'il faut s'aimer et aimer les siens de manière à toujours bien se comporter avec soi-même et avec eux. Ne pas fréquenter des mauvaises fréquentations pour respecter son père et sa mère. C'est pas un jugement moral, c'est nécessaire pour ne pas souffrir. C'est nécessaire au bonheur, voilà. Je suis allée lire la suite du bouquin sur Bardot au parc de Tessé, pendant que le forum jeunes battait son plein. Plus j'en apprends sur elle plus je cerne mieux son personnage. Cette femme était constituée d'instincts. Mais elle avait l'intelligence ( réflexe?) de les canalyser et de les contrôler, elle savait quoi en faire. Elle marchait sans cesse sur des peaux de bananes mais elle parvenait à ne jamais chuter. Moi ce qui me plaît chez elle c'est son côté insaisissable. On voulait lui passer un licol pour la "dompter" ( c'est le terme employé avec "dresser" qui était employé) elle échappait sans cesse à ses poursuivants. Même maltraitée ( Godard avait dit d'elle : " Je ne veux pas de Bardot avec ce qu'elle est devenue"), elle réussissait à retomber sur ses pieds. Avec ses défauts, elle devient attachante. Rien n'est plus touchant je trouve qu'une maladresse ou mieux : un aveu de faiblesse. Et ça il faut beaucoup de force pour en être capable. Et Bardot était une femme forte et exemplaire pour cette raison. Vie d'Ailes.

Un exemple de ses interviews :

-Quel fut votre premier cachet?
-Un cachet d'aspirine

-Quel fut le plus beau jour de votre vie?
-Une nuit.

-Quel est l'être le plus stupide que vous ayez rencontré?
-Vous de me payer une question aussi bête.

-Quel est votre film préféré?
-Le prochain.

-Qu'aimez-vous faire dans la vie?
-Ne rien faire.

-Qu'est ce qui vous séduit le plus chez un homme?
-Sa femme.

-A quoi attribuez-vous votre célébrité?
-Regardez.

Elle se lève et s'en va.

Jain, une vraie révélation

Cette jeune artiste a une personnalité vraiment à part avec ses airs de petite fille petite sage avec col claudine et elle a  un talent fou. Son univers est tout à fait original à la fois très technique au niveau musical ( elle chante seule sur scène!) et cosmopolite ( elle représente Shiva sur la pochette de son disque) et sa chanson Makeba est un hommage à la chanteuse éponyme. Les premières chanson de son album, elle les a écrites à 16 ans, car elle voulait prendre son temps pour faire de la qualité. Et le résultat est extraordinaire. Quand aux clip, ils sont hypnotisants. Une vraie révélation. Vie d'Ailes.

 

Mon après-midi avec Bardot...

Aujourd'hui je me suis réveillée pas très bien vers 11h30, j'ai manqué mes activités et reçu de nombreux appels auxquels je n'ai pas répondu...Et ne sachant trop que faire je suis allée au parc Théodore-Monod, un parc très agréable et particulièrement beau pour profiter du soleil même si ce n'est plus vraiment l'époque... J'avais emmené la biographie de Brigitte Bardot, car en ayant lu quelques articles sur elle, je m'étais rendue compte que sa personnalité pouvait vraiment être intéressante, ce qui ne mettait pas apparu jusque là....Le bouquin devait s'appeler " Vivre pieds nus", il s'apelle "Brigitte Bardot, plein la vue" ( je préférais le premier titre). Le style d'écriture est simple et précis, tout est bien documenté et on apprend beaucoup de choses. Même si à certains moment la biographe peut être par excès d'admiration pour Bardot, a tendance à un peu s'emballer et faire du sentimentalisme. Comme par exemple quand elle parle du naturel de l'actrice par opposition à ce qu'on pourrait appeler de la "pudiponderie" et de son animalité. Et elle vante le côté " de bonne famille" façon auteuil-neuilly-passy de Bardot ( on ne sait pas trop pourquoi car peu de gens peuvent s'y retrouver).
Bardot, inclassable, insaisissable
Je pense souvent qu'on a vraiment la faire cherché à la faire rentrer dans une catégorie. C'est vrai que Bardot avait un naturel désarmant, qu'elle disait ce qui lui passait par la tête...Elle avait une personnalité et qu'elle entendait à ce qu'on permette à sa personnalité de s'exprimer sans que personne n'ai rien à en redire...Bardot était VRAIE. Et elle se fichait complètement de ce qu'on pouvait penser d'elle et de ses actes. C'est sans doute ce côté femme-enfant immorale qui était le plus marquant chez elle. Y compris quand elle nouait des liens très fort avec la presse qu'elle condamnait à d'autres moments, notamment au moment de son accouchement. Cela ne l'a pas empêchée de nommer un de ses journalistes parrain de son enfant par la suite et d'apeler régulièrement des journalistes afin qu'il distillent dans leur journaux ce qu'elle souhaitait voir. Et, elle, avec toujours autant d'aplomb répliquait que " dans la vie il fallait savoir faire des relations de presse". Et cette fois où elle gifle un metteur en scène lors d'un tournage parce qu'il la brutalisait car elle avait éclaté de rire un jour dans une scène grave : " je n'ai pas besoin d'un malade mental" avait-elle crié. Elle n'en finit plus de surprendre. Bardot est vraie : elle est inclassable, elle peut déplaire un jour à toute une catégorie de population et le lendemain plaire à une autre, celle-là même qui la fustigeait la veille. Bardot est forte, elle est capable de faire face à la terre entière si cela lui plaît. A suivre... Vie d'Ailes.

Voici la "cargaison" de toiles que je suis allée acheter ce matin, j'en ai eu pour deux heures à porter ces seize châssis...mais voilà, j'ai maintenant de quoi plancher, j'ai environ 50 portraits de femmes à peindre .... Le titre de l''expo : "50 femmes à la personnalité d'exception dans le monde". Sinon je voudrais que mon blog soit une sorte de journal de bord pour mon expo avec plusieurs sujets variés et avec mes tableaux en colonne vertébrale, comme ça serait en permanence sur internet avec les textes, j'espère à mon niveau fait changer un peu l'inconscient collectif quelque soit le niveau avec quelque chose de très vulgarisé qui attire l'oeil, c'est ça le problème si j'avais choisi des personnalités fidèles à l'inconscient collectif, ça aurait été abstrait et cela n'aurait rien apporté car le résultat aurait complètement dépersonnalisé....A bientôt pour les premières peintures....Vie d'Ailes.

Mémoires

Cela fait trois mois que j'ai commencé à rédiger mes mémoires....Il y a 150 pages word...J'y explique les raisons (parfois étranges, il faut bien le dire) de mes choix affectifs, j'y décortique mes ( problèmes de) relation avec les gens et avec moi-même....et puis je parle de l'Echo Sarthois, ce journal qui m'a fait vraiment fait beaucoup de mal en 2009...A l'époque une collègue, Mathilde, avait fait la même chose en se mettant à la place de notre patronne pour écrire une nouvelle, je serais bien curieuse de voir ce tout ça est devenu....j'aurais bien voulu aussi connaître le fin fond de l'histoire sur ce nid de guêpe qu'était ce journal...Sur le coup je m'étais dis : " C'est bien on est entre femmes, on va faire une super affaire et super bien s'entendre", quelle naïveté...je mettrais peut-être des morceaux de ce texte en ligne...j'y parle aussi du moment crucial où je suis allée habiter chez mon père avec ma sœur .....Et puis je parle de mon départ pour Amsterdam en stop....Vie d'Ailes.

Femmes d'exception

Voilà un sujet de taille pour ma prochaine exposition : je veux représenter cinquante femmes à la personnalité d'exception dans le monde...Il va sans dire qu'il y en a plus de cinquante au total, mais il a bien fallu faire un choix...je n'ai certainement pas été objective en choisissant l'une plutôt que l'autre mais c'est cela qui fait la richesse et le fait d'apporter quelque chose à un sujet qui a déjà certainement été évoqué.
Enfin c'est l'occasion pour moi de rendre un hommage à ma mère puisque je l'inclue dans cette liste...Ma mère était professeure de sciences et elle a fait de nombreux travaux en géologie, une discipline pour laquelle elle a réalisé une collection de pierres magnifique et d'une grande richesse...Ma mère était visionnaire, possédait une lucidité déconcertante et défendait de grandes et belles idées qui lui auraient permit de faire de grandes chose si la vie ne l'avait pas autant meurtrie sur le plan affectif et sur le plan professionnel. Là j'en avais sélectionné quarante...une semaine après j'en aie vingt de plus, il va falloir faire des choix ou mon expo ne sera pas visible avant deux ans.....Vie d'Ailes.

Lancement de mon blog...

Voilà j''ai décidé de créer mon propre blog, cette fois pour faire une sorte de journal de bord sur ma prochaine exposition "Cinquante personnalités féminines d'exception dans le monde" mais aussi pour évoquer des sujets de société en vrac, au fur et à mesure que ça me passe par la tête, de sociologie, d'actualité, d'arts, de musique....Le tout agrémenté de réflexions personnelles.
j'y mettrais des liens sur d'autres sites ou blogs que je trouve intéressants, où qui m'ont interpellée ( afin de leur répondre et de déconstruire ce en quoi je ne suis pas d'accord et puis parce qu'un blog c'est aussi pour vider son sac quand on entend ou voit des choses qui nous insupporte), sur des clips en guise d'interludes, je publierais des photos pour agrémenter mon blog, des dessins et je ferais de temps en temps aussi un bêtisier de toutes les âneries ou bizarreries que je peut entendre au quotidien qu'elle soient drôles ( du genre brèves de comptoir) ou étranges. Aussi, je publierais des critiques de livres, de films ou même d'artistes que j'admire ou que je n'aime pas. Vie d'Ailes.